le gardien

Ses larmes ont trop souvent coulées
Toujours triste, il se sentait menacé
Par les épines des paroles blessantes
Qui règne dans son esprit et le tourmente

Il en avait marre de ses ennuis
Marre de tous ses faux amis
C’est comme ça que lui est venue l’envie
De mettre un terme à sa vie

Là-haut une grosse voix lui a dit
Que sa place n’était pas ici
Il avait quitté cette terre
Pour aller rejoindre l’enfer

Ne sachant pourquoi
Il avait été envoyé là-bas
Alors au gardien il demanda
De justifier son choix

Le gardien luit di
Que dans tout sa vie durant
Depuis qu’il est un enfant
Jamais il ne sait battu pour lui

Il sait laisser par la vie mourir
Et par le temps, pourrir
Sans jamais avoir la volonté
De se battre pour continuer

Je hurle à la Lune qui éclaire mes traces
Je Laissées dans la neige par mes griffes et mes pattes
Qui trop longtemps sont restées dans leur cage étroite,
Insulte insupportable qu'on fit à ma race.

Mais ce soir je hurle sous ce bel halo blanc,
Seigneur de la nuit, muse des loups solitaires,
Nobles canins dont je suis désormais le frère.
Oui ce soir je suis libre de chasser le vampire .
Et pourtant je ne fais que hurler ma douleur
Sous la neige, dans le vent qui porte mes cris,
Les déforme, à l'oreille de l'Homme je ris.

Je hurle ma tristesse à la Lune qui pleure
De voir un de ses enfants à ce point meurtris,
Sur le flanc une plaie béante, il lui sourit.